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UN PEU D'HISTOIRE...

NARO*
  Hammam-lif (Hammam-al-anf)
à travers l'Histoire
 
 

Si la plage d’Hammam-lif est à 500 mètres environ de la montagne, il n’en était pas la même chose au temps des carthaginois. En effet, l’eau de la mer se trouvait à proximité de la municipalité aujourd’hui. Les vagues y venaient se libérer avec douceur en ces endroits.
On pourrait se demander alors : qu’était Hammam-lif en ces temps en quel nous portait-elle ?

Un rabais ?

Hammam-lif, en ces temps, n’était pas d’une aussi grande importance si en moins favorable, que celle de MAXULAS (Radès). Cela n’était pas dû à l’oubli des carthaginois eux mêmes, mais on peut reprocher cela aux historiens, car ils ont donnés une grande importance à la capitale de Carthage, aux grandes villes commerciales comme Utique, Hadrumette et des villes de défaite comme Zama que d’autres.
Mais Hammam-lif, même et probablement par la mince bande de son littoral, a-t-elle existé à l’époque carthaginoise ?
Avant qu’on arrive à Soliman, sur la route, on voyait à sa gauche un petit pont romain, semblable, par son architecture, au pont de Radès. Cela paraît comme une semi-preuve. Sûrement les carthaginois n’allait pas faire un grand détour pour passer au cap-bon. Surtout que le chemin qu’ils prendront doit nécessiter le passage par Djebel Er-sas qui est un sentier rocheux et difficile. Par là on peut supposer qu’Hammam-lif était un relais moyennement important entre d’une part Carthage, Maxulas et d’autre part Soliman, Mussua, Karkouane Et Niapolis (Nabeul).

Elle s’appelait NARO ! !

Dans son "Histoire antique de l’Afrique du Nord", Stéphane Csell nous informe –sur quelques lignes- que la ville d’Hamma-lif s’appelait NARO et qu’elle était un simple petit port de pauvres pêcheurs.
NARO ? La traduction de ce mot d’après la langue phénicienne, qui est sémitique et proche de l’arabe, signifiait le feu –comme Russ : le cap-. Ce nom est dû à ce que NARO était connue par ses eaux thermales ; mais elle était moins connue que Korbous qui a accueilli, quelques années plus tard, l’aristocratie romaine.
Cela nous mène à se demander : n’y avait-il pas à cette époque une petite station thermale à Naro ? et où se trouvait-elle ? Aucune recherche archéologique sérieuse n’a été élaborée.

Position stratégique

D’autre part d’après Tite-Live et Gsell l’affirme, sur l’une des cornes de la montagne, il y avait un temple en l’honneur de BAAL KORNIUS (Dieu des cornes). Or lors de l’établissement des romains en Ifrikia et l’ordre donné à Scipion l’Africain de raser tout ce qui rapportait à Carthage, ce temple a été démoli à ras.
C’est que ce temple lui-même une bonne position militaire. De même la ville a veillé à prévenir la capitale à se préparer contre les évasions des insurgés des mercenaires venues du Cap-Bon ou des berbères du côté de Zaghouan.

Que faire ?

La question que nous pouvons se la demander, nous "naroniens", que faire ? Si l’I.N.A. ne s’intéresse que de la capitale carthage ; car ces membres sont de cette région, nous devons essayer de rechercher pour reconstituer l’histoire d’hamma-lif depuis ces débuts et cela pour nous-mêmes.


Mohamed Larbi Snoussi

*Naro : N°1 - Mai 1970 - édition de UJHLF

 
Cité de la banlieue de Tunis (Tunisie), ancienne "Naro" cité punique (Romaine) devient Hammam-lif (hammam-al-anf).
A l'origine du site une source chaude et bienfaisante, naissante des profondeurs de la montagne de Bou-kornine, qui domine la vallée Hammam-lifoise, celle ci est à l'origine d'une station thermale célèbre que le Bey de Tunis, Ali Pacha a mis en valeur au milieu du XVIIIè. Hammam-lif a toujours été une terre d’accueil depuis l’arrivée des phéniciens il y a bien longtemps de cela. Il y a toujours fait bon vivre.

 

 

 

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